Je partais une nouvelle fois pour un voyage lointain, je ne savais pas où j'allais, pas ce que j'allais faire. Je savais juste que j'allais encore dans les terres neutres, voir d'autres lieux inconnue à ma connaissance. Je m'étais préparé à cette exploration, je savais déjà que se serait long. Je repris le même chemin pour quitter le territoire Hurricanes. Toujours voulu voir plus loin. Ma curiosité étant la cause.
La route fut longue avant de sortir du territoire, la marche a duré au moins une matinée. Je pénétra enfin dans les terres inconnus, j'avais certainement visité qu'une petite partie de ces terres, très minime je dirais. Mais cette fois, je m'étais bien décidé à explorer plus loin que jamais.
Je rentrais dans une forêt, qui était vaste, un individu incompétent s'y perdrait très facilement. Moi j'avais un bon sens de l'orientation, certain de ne jamais me perdre. Des animaux couraient de partout, mais je n'avais pas faim, m'étant déjà bien remplis la panse hier.
Je sortis de la forêt et une petite vallée se forma devant mes yeux, je descendis donc. Une fois en bas, un bon vent d'air frais frôla mon corps, cela me faisait un bien fou. Le sol était légèrement dur, des roches se formèrent autour de moi.
Puis, je sentis des odeurs étranges, une présence, peut-être plusieurs même, ils sont certainement dans le coin, peut-être derrière ces rochers ? Alors pour être certains que ce n'était pas une horde de loups, je m'arrêta, je m'assis, ferma mes yeux, et je fis point de bruit, je laissais mes ouïes travailler. Ainsi, je peux entendre n'importe quelle bruit, jusqu'au plus infime.
J'entendis des craquements à droite, je dirais à deux cents mètres de moi, puis un autre plus à gauche, puis derrière, ça s'approchait de moi, avec mon ouïe affiné, je comptais au moins cinq individus, et leur façon de marcher n'était sûrement pas des loups, ils feraient moins de bruit. Je sentis leur odeur, et je compris que ce n'était pas une visite amicale.
Je rouvris mes yeux, me redressa, préparais mes crocs aussi affuté qu'une lame, prêt à tuer n'importe qui, mes griffes plus que acérées. Une remonté d'adrénaline dans tout mon corps, qui permettra d'augmenter mes forces. Ma conscience laissa place à mon courage inné, Je savais que j'allais me battre contre cinq à moi tout seul, sans aide. Il était donc de mon devoir de montrer la robustesse d'un Hurricane, ma ténacité, ma volonté. En moi régnait un loup puissant, où la peur n'existait pas, au contraire, c'était moi qui la faisait fuir !
J'entendis un bon derrière moi, et au bon moment, je me retourna, l'attaquant ce prit un coup de patte puissant avec mes griffes, si puissant qu'il fut expulsé sur le coté, sonné, c'étaient des chiens encore une fois, et il y en avait bien cinq, mes ouïes avaient bien fait leur travail.
Un autre chien, le deuxième donc, fonça vers mon flan, je me mis face à lui, et d'un coup éclair, je lui fis un coup de patte verticalement sous la tête, en quelques fraction de secondes, son cou fût exposé, je mis un coup de croc puissant à cette endroit là, et je lui broyais tout le cou, un gros bruit de craquement et d'écrasement se faisait sentir entre mes crocs. Je les enleva aussitôt pour passer au suivant, en voilà un de moins.
Le troisième sauta sur moi, mais j’esquivai son coup, je fus donc derrière lui, et d'une force inouïe à faire frissonner un fauve , je saisis sa colonne vertébrale au dos, avec ma mâchoire, je planta mes crocs une nouvelle fois, je le souleva du sol, et le projeta à cinq mètre de moi. Je vins l'achever en le retournant d'un coup sec sa nuque. Ma conscience me murmura "Il est foutus..passe au suivant"
Ensuite le quatrième, un peu moins sur de lui, tenta quand même de m'attaquer, pauvre malheureux, en plus il était maigre, très fin, alors je n'avais pas hésité une seconde, cette fois-ci, c'était moi qui le fonçait dessus, et je le rentra dedans, mes soixante-dix kilos se furent sentir, et fut propulsé à l'arrière, en faisant de multiple roulade, impuissant, il eut du mal à se relevait, mais trop tard pour lui, je m’amena vers lui, et d'un coup de patte, je le retourna sur son dos, posa une de mes pattes sur son ventre, il me regardait d'un air désespéré, moi je le fixais d'un regard digne d'un diable, et je lui détruisis son cou, comme un coup de grâce.
Le cinquième tenta de l'aider, mais c'était un peu tard, il commença à reculer, les oreilles baissés, la tête vers le bas, la queue entre les deux jambes,moi j'avançais droit sur lui, il tenta ensuite de fuir , mais je fis un grand bon, et l’attrapa. Enfin, je l'avais déchiqueté, il était méconnaissable. J'en avais tué quatre, et eux, ils ne m'avaient pas touché une seul fois, grâce à mon agilité.
Le premier chien était encore sonné, je m'avançais à lui, je m'asseyais devant lui, mais cette fois, je ne l'achevais pas, j'attendais qu'il se réveillait. En attendant, je réfléchissais ce que je pouvais en faire....et là....j'avais eu comme un tilt dans ma tête, une idée diabolique, horrible pour se chien...pourquoi pas le donner en cadeau pour les Nightmares...ils sauront quoi en faire....
Je me rinçais ma bouche et mes crocs plein de sang sur la rivière à coté moi, et je buvais aussi, profitant de cette occasion, j'étais à peine fatigué. Le chien commençait à se réveiller, il ouvra un œil,et vit ma tête au-dessus de lui, pour lui, ça devait être un grand cauchemar, il regardait autour de lui, et voyait ses camarades...inertes...sans vies. et je lui dis du voix menaçante:
-d'où viens-tu petit joueur ? tu as eu de la chance, tes amis en ont fais les frais avec moi à ta place...tu ne peux pas me répondre c'est cela ? lèves-toi !
Il se leva, doucement, il était tout fragile, sa face était balafrait. Je lui disait:
-tu viens des humains n'est ce pas !
-non...
-tu oses me mentir en plus! n'aggrave pas ton cas ! inconscient va !
Je lui donna un coup de patte, et il retomba par terre, je le voyais dans ces yeux qu'il me mentais, ça sentais si fort que ça me faisait éternuer ! j'entendais son cœur battre à cent à l'heure !
-Et comment expliques-tu ce collier autour de ta gorge ? tu l'as fabriqué toi même peut être ? il y a même ton nom dessus....Lulu...quelle nom ! ils ne te respectent même pas !
Il ne disait pas un mot, encore un que j'avais coincé rapidement. Je savais pertinemment qu'il tentera pas de fuir, mais pour être sûr que cela ne se produisait pas, je lui dis:
-lève ta patte droite...
Il me dit tout faiblement:
-pour...pourq...pourquoi ?
je lui répondit:
-Je ne t'ai pas demandé de me poser une question, je t'ai dis de lever ta patte avant droite ! ne t'inquiète pas, se ne sera pas long!!
Je disais avec ironie, il exécuta ce que je lui avais demandé, il tremblait de peur, ça fait du bien de se sentir supérieur à l'autre, on en faisait ce que l'on voulait. Je saisis sa patte, et d'un coup je planta mes crocs, qui transperça ça patte, ce qui rendit cette dernière inutilisable, et il ne pouvait plus courir. Au moins, j'étais sûr d'être tranquille ! Certes, c'était comme de la torture, mais bon qu'aurait fais les Nightmares à ma place ? Ensuite, je lui dis:
-Maintenant tu me suis, et je te préviens, le moindre coup foireux et tu rejoins direct tes potes là-bas ! Tu me parles avec arrogance mal une fois, la patte arrière gauche y passera, si tu m'insultes, je te crève un œil, compris ! hé bien, arrête de trembler avant que ça m'énerve ! c'est ça qui m'attaquait ? hé bien, c'était vraiment perdu d'avance pour vous !
-euh...où m'emmène-tu ? disait-il timidement
-Dans un endroit fabuleux tu verras...
-et est-ce que je pourrais vous rendre service pendant ce trajet ? Me demandait-il encore.
-Oui, te taire ! ça me rendra un grand service ! je lui disais avec un ton froid, et un regard intimidant.
Je l'emmenais vers le chemin de l’allée, là où j'étais passé, on remontait la vallée, je lui disais plusieurs fois d’accélérer, puis je retraversais la forêt. Toujours aussi fraîche. Ensuite, j'allais vers le territoire des Nightmares. J'étais en face de ce territoire, pour une fois, ils auront une bonne raison de s'amuser.
on s'arrêta, on était à un mètre de ce territoire, et je lui dis:
-Il ne reste plus qu'à attendre, ils s'occuperont bien de toi
Je disais cela en ricanant, je me mettais ensuite à hurler très fort pour les appeler, il n'y avait plus qu'à les attendre dans cette clairière, et après, je leur offrirais ce cadeau, ils en feront comme bon leur semble. On pouvait me trouver terrifiant ainsi, mais quand je suis en colère, je suis sans pitié !
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Sujet: Un petit cadeau pour les nightmares de la part de Croc-blanc 
Mer 20 Nov - 0:41
